J'ai vu cette vidéo pour la première fois de ma vie dans un des "Boulevard de clips" nocturnes durant lesquels je découvrais de trucs vraiment chouettes, c'était à l'époque où M6 était encore la chaîne de la musique et avait des émissions qui parlaient d'autre chose que de r'n'b dégueulasse!
Du haut de mes 15 ans, j'étais en joie devant ce clip mais je me demandais vraiment pourquoi Robert Smith ne chantait pas!
Avec ce disque, on part loin dans l'espace, dans d'autres dimensions d'espace et de temps, au fond des océans, dans l’abîme du temps.
Bien loin des standards techno, le son de ces synthés de hante, son arpège et sa ligne de basse m'obsèdent... Cette musique est si particulière qu'elle ne peut toucher que certains, je suis content d'en faire partie et je découvre toujours aujourd'hui de nouvelles merveilles dans des sons que je pensais connaitre sur le bout des doigts!
Il m'est déjà arrivé de perdre la raison très rapidement, d'aimer avec passion et de me rendre compte, bien trop rapidement, que mon cerveau m'avait induit en erreur et que nous n'avions pas grand chose à nous dire à la verticale... Maudite cristallisation!
La musique d'Oliver Chesler est souvent l'ost parfaite pour casser le bras de ton pire ennemi, il s'était calmé ces dernières années mais la quarantaine semble lui redonner l'envie d'enfoncer une seringue souillée dans les veines d'une jeunesse perdue!
Projet musicale d'une jeune étudiante en architecture vivant à Rome, j'ai découvert la musique de Mushy en achetant son premier album après un concert de Newclear Waves.
On m'avait prévenu que l'ambiance n'était pas du tout à la fête et que c'était un très bon disque et ne sachant pas à quoi m'attendre, j'ai été plus qu'enchanté!
Le temps passe, cette musique m’obsède, un second album qui arrive peu de temps avant que je puisse voir la voir (accompagnée d'Alessandro) en tournée avec Led Er Est : Live set de fou, ambiance reverb, rose noire, dentelle et synthés sépulcraux!
J'étais déjà conquis, ce second album tourne souvent sur ma platine....
La musique parle d'elle même, pas besoin d'en dire des lignes sur le gros son des synthés modulaires, des boites à rythmes sèches et parfois métalliques : Tous les titres de ce EP sont incroyablement bien construits et élégants.
Se réveiller avec une furieuse envie d'écouter Sonic Youth, poser le disque sur la platine et se dire qu'on a pas écouté ce disque depuis des années, des images d'un passé insouciant reviennent, sentir monter de grosses bouffées de nostalgie, danser seul dans son salon, avoir 17 ans de nouveau et pour toujours...
Un américain qui a du passer des heures devant des vhs de bandes italiennes des 70's et utilise les ficelles de Fabio Frizzi, de Goblin & John Carpenter avec une fidélité à toute épreuve!
J'ai des images de Suspiria qui me viennent à l'esprit!..
Tout le paradoxe de l'italo : C'est tubesque alors que c'est limite craignos!
Des mélodies super catchy, des chanteuses aux voix de chiens mouillés, de la cowbell et des claps à gogo... Tout ça me donne envie de remuer mes fesses à chaque fois!